L’Argent fait le bonheur (Robert Guédiguian, Sylvain Dorange, Jean-Louis Milesi)
Dans un quartier de Marseille vivent “953 habitants dont 456 chômeurs, 302 alcooliques, 251 voleurs, 220 intégristes musulmans, 220 fascistes, 192 drogués, 59 séropositifs, 3 communistes”. Malgré une histoire et une vie communes, beaucoup se détestent et se le font bien savoir.
Deux bandes de jeunes rivales décident de tracer une frontière à la peinture au milieu du quartier : quiconque la franchira sera au mieux tabassé. Le curé, un des personnages les plus empreints de fraternité, distribue des seringues aux héroïnomanes et des préservatifs aux séropositifs. Les femmes s’organisent pour faire cesser la guerre des clans. Sur ce fond très glauque c’est une histoire pleine de poésie adaptée du film du même nom de Robert Guédiguian.
La morale de tout ça a l’allure d’un pied de nez : “Ne soyez pas mendiants, soyez voleurs” !
Deux bandes de jeunes rivales décident de tracer une frontière à la peinture au milieu du quartier : quiconque la franchira sera au mieux tabassé. Le curé, un des personnages les plus empreints de fraternité, distribue des seringues aux héroïnomanes et des préservatifs aux séropositifs. Les femmes s’organisent pour faire cesser la guerre des clans. Sur ce fond très glauque c’est une histoire pleine de poésie adaptée du film du même nom de Robert Guédiguian.
La morale de tout ça a l’allure d’un pied de nez : “Ne soyez pas mendiants, soyez voleurs” !
Robert GUÉDIGUIAN / Sylvain DORANGE / Jean-Louis MILESI,
L’Argent fait le bonheur : un conte de l’Estaque,
Paris : EP Editions, 2005 – 88 p.
L’Argent fait le bonheur : un conte de l’Estaque,
Paris : EP Editions, 2005 – 88 p.
(hiver 2005-2006)